Mr Mechta a déclaré que le marché de l’emploi est très propice et très prometteur et parle de lui-même vu que la zone industrielle de Fornaka et de Souk Ellil sont déjà opérationnels et récemment la zone de Bordjia en phase de réalisation générera des milliers d’emplois. Notre wilaya dans quelques années verra un flux migratoire d’employés venant d’autres wilayas et que l’année de 2018 a pour objectif la création de 9800 emplois répartis dans tous les dispositifs. A la question posée concernant la main-d'œuvre étrangère où beaucoup de jeunes se disent pourquoi eux et pas nous ?Monsieur Mechta a répondu que cela est régie par des règles bien précises et très règlementées et que notre pays ne donne pas aussi facilement les autorisations de travail et que cela est soumis à un cahier de charge, du fait qu’une entreprise qui réalise un projet sur notre sol doit déposer un dossier bien précis sur le nombre d’ouvriers à mettre en chantier sans que pour cela n’affecte la main-d’œuvre local, ce qui veut dire que pour un même poste de travail c’est toujours le demandeur d’emploi algérien qui a la priorité c’est une question de souveraineté nationale. Si prenons l’exemple arrêté au 31/12/2017, sur 53 entreprises il y a 2016 étrangers surtout dans le BTPH et 3191 algériens. Ceci dit, la main-d’œuvre étrangère se transforme également en un institut de formation à ciel ouvert puisque les algériens vont acquérir l’expérience sur le terrain en côtoyant cette dernière. Ainsi, dans le cadre de l’impulsion économique qui a commencé dans tous les domaines, on prévoit de créer 25000 emplois dont 9943 dans l‘agriculture, 1700 dans l’hôtellerie, 12500 dans l’industrie, et enfin 1300 dans la pêche. Cela n’empêche pas que ces prévisions ne sont que temporaires et pourrons être revues à la hausse vu que le choix de notre wilaya devient de plus en plus attractif, vu la proximité de l’autoroute, port, et assiettes pour les zones industrielles suffisantes. Etant donné que notre wilaya a une superficie de 2292 kilomètres carrées, les programmes de logements ne trouvent aucun problème de terrain à bâtir et lorsque le bâtiment va, tout va, qui tend à faire augmenter l’offre dans le marché du travail. Concernant le dispositif de l’ANSEJ et du CNAC, Mr Mechta a précisé qu’au premier trimestre, il n y a eu que 13 entreprises ANSEJ et 15 ANGEM ayant généré 29 emplois et que c’est juste que le secteur de services où beaucoup de jeunes se sont dirigés est saturé dont par exemple le transport, la restauration, la boulangerie cafeteria, cybercafé donc le jeune ne veut pas trop s’aventurer dans l’industrie (production) de peur que ca ne marche pas.