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Quels sont les avantages et inconvénients de travailler en portage salarial ?

 

 

Apparu vers la fin des années 80, le portage salarial ne s’est vraiment développé qu’en 2020 en France. D’ailleurs, de plus en plus d’entrepreneurs indépendants optent pour le portage salarial avec une croissance annuelle de 10 %. C’est une alternative plus flexible garantissant le moyen des droits sociaux pour créer une entreprise. On vous explique tout dans cet article, surtout les avantages et inconvénients du portage salarial.

 

Qu’est-ce que le portage salarial ?

 

Le portage salarial est une forme d’emploi intéressante, atypique et hybride pour la création d’entreprise. C’est une alternative à la transition professionnelle qui séduit de nombreux travailleurs indépendants pour conjuguer autonomie et souplesse de travail. Le portage salarial permet d’exercer et de développer une activité professionnelle sans se soucier des démarches administratives. Toutefois, il est important de connaître tous les avantages et inconvénients du portage salarial avant d’y intégrer.

 

Le portage salarial pour qui ?

Le portage salarial est une pratique qui intéresse beaucoup de personnes aux profils différents, notamment : 

  • les nouveaux entrepreneurs : pour créer un projet viable évoluant vers la création d’entreprise ;
  • les cadres expérimentés : pour avoir une autonomie dans leurs prestations de services ;
  • les jeunes retraités : pour continuer à exercer avec leur expertise ;
  • les professionnels qui travaillent à temps partiel : pour profiter de leur temps libre ;
  • les jeunes diplômés : pour acquérir plus d’expérience.

 

Les branches professionnelles compatibles avec le portage salarial

De nombreux métiers sont accessibles via le portage salarial, convenable à trois grands secteurs principaux : 

  • les activités intellectuelles : ingénieurs, coachs, managers, formateurs, … ;
  • les activités commerciales : agents commerciaux, gestionnaires de patrimoine, métiers financiers, … ;
  • les activités artisanales : auxiliaires scolaires, professionnels du BTP, coiffeurs, etc.

 

Le portage salarial : une relation tripartite de travail

 

Le code du travail français définit le portage salarial comme une relation tripartite contractuelle entre :

  • une entreprise de portage qui s’occupe de la partie administrative : facturation des interventions, calcul et déclaration des charges sociales ;
  • un salarié porté qui se concentre sur son métier pour augmenter son chiffre d’affaires ou de profiter de son temps libre, de se former, … ;
  • une entreprise cliente qui propose l’offre (ressources humaines, marketing, coaching, etc.).

 

Les avantages et les inconvénients du portage salarial

 

Les avantages 

Le portage salarial est à mi-chemin entre l’indépendance et le salariat. Il rassemble de multiples atouts, surtout pour les freelanceurs et les auto-entrepreneurs :

  • la simplification des démarches administratives (légale et financière) ;
  • un accompagnement quotidien par une équipe d’experts (juriste, avocat, comptable, …) ;
  • un revenu sécurisé : congés payés, assurance chômage et cotisation retraite ;
  • un confort de vie : comité d’entreprise, tickets restaurants, … ;
  • une bonne couverture sociale : affiliation au régime général de la sécurité sociale, mutuelle d’entreprise, … ;
  • une assurance professionnelle : assurance santé civile professionnelle pour prémunir d’éventuels risques au travail (accidents, perte d’appareils, …) ;
  • un large choix de formations : CPF (compte professionnel de formation) avec une offre complémentaire ;
  • l’accès à l’immobilier : louer ou acheter un immobilier, etc.

 

Les inconvénients

Comme tout statut de travail, le portage salarial présente quelques contraintes à ne pas négliger : 

  • un coût à intégrer : charges sociales (40 à 43 %), frais de gestion de l’entreprise de portage (5 à 12 %) ;
  • un chiffre d’affaires minimum : au moins 35 € par heure ou 250 € par jour ;
  • un profil particulier : consultants indépendants et métiers de conseils (statut de cadre avec des prestations de services) ;
  • un manque de transparence : pratique des frais cachés, etc.