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Comment les sites de streaming douteux fonctionnent vraiment – et pourquoi certains sont légaux

Sommaire

 

 

 

Vous n’avez pas besoin de HBO pour regarder « Game Of Thrones. » Tout ce dont vous avez besoin pour regarder l’émission la plus piratée de tous les temps, ou presque n’importe quoi, c’est soit de la télécharger à partir d’un site torrent, soit de mettre sur Google : « Game of Thrones streaming » et de cliquer sur l’un des premiers liens qui s’affichent pour la regarder en ligne.

 

Mais ne prenez pas cela comme une approbation. Ces activités, en particulier le streaming, peuvent être illégales, risquent de vous exposer à des virus et impliquent souvent une qualité médiocre, des publicités pop-up et d’autres désagréments.

 

Pour autant, des millions de personnes utilisent encore ces méthodes pour regarder la télévision en direct ou enregistrée, que ce soit pour économiser de l’argent ou du temps.

Dans un nouveau sondage axé uniquement sur le streaming, 14 % des personnes ont admis diffuser du contenu sans licence. Parmi les personnes interrogées qui ne diffusent pas de contenu sans licence, 23 % ont déclaré que c’était parce qu’elles ne savaient pas comment faire, et 32 % parce qu’elles pensent que c’est illégal. Voir les résultats complets du sondage ici 

 

Mais le streaming de contenu sans licence en ligne est-il illégal ?  

 

Le streaming de contenu en ligne enfreint la loi dans deux cas.

Lorsque l’utilisateur télécharge ne serait-ce qu’une partie d’un fichier, appelé « pseudo-streaming », cela compte comme une copie de matériel protégé par le droit d’auteur, ce qui est illégal. Et lorsque l’utilisateur diffuse un contenu en tant que « performance publique » – à savoir, lorsqu’il est montré à un nombre substantiel de personnes en dehors du cercle familial normal et de ses connaissances proches – cela constitue également une violation du droit d’auteur.

 

En dehors de ces cas, l’accès à un contenu diffusé en continu sans licence est généralement légal.

De l’autre côté de l’écran, cependant, le téléchargement ou la publication d’un contenu diffusé en continu sans licence est illégal, même s’il est gratuit. C’est la partie la plus fondamentale du droit d’auteur, la protection de votre travail. Lorsque quelqu’un télécharge une vidéo en ligne, il en fait littéralement une copie. 

 

Streaming en mode moteur de recherche

 

Les sites de streaming en ligne peuvent tenter d’éviter les ennuis en n’hébergeant pas leur propre contenu, agissant plutôt comme un moteur de recherche de liens vers du contenu diffusé en continu, généralement intégré à partir d’un site secondaire. Dans ce cas, la détermination de la responsabilité nécessite la « règle de l’incitation », un test créé dans un arrêt de la Cour suprême de 2005 qui stipule que une entreprise ou un site web ne peut être tenu responsable de la distribution de contenu sans licence que s’il encourage clairement les utilisateurs à enfreindre un droit d’auteur.

 

ProjectFreeTV

 

Du moment où vous tapez le nom du site dans le navigateur au moment où vous appuyez sur play, trois pop-ups ainsi que des bannières bizarres et sexuelles interrompent la recherche. Vous devrez également naviguer avec précaution parmi les liens. Seul le grand bouton bleu « play » lancera la vidéo, tandis que les autres pourraient vous conduire vers des sites web extérieurs ou même lancer le téléchargement de fichiers ou de programmes, qui contiennent potentiellement des virus.

 

Enfin, le serveur envoie l’épisode directement sur votre ordinateur, contournant le ProjectFreeTV et évitant ainsi potentiellement les répercussions légales.

 

Bien sûr, la vidéo pourrait ne pas fonctionner sur votre ordinateur, car le fichier original pourrait nécessiter un logiciel que vous ne possédez pas. Même si elle fonctionne, la qualité pourrait bien être terrible. Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo ou si vous n’aimez pas ce que vous voyez, alors vous pouvez répéter le processus avec un autre lien jusqu’à ce que vous soyez satisfait.

 

Ce n’est clairement pas une expérience idéale pour regarder une vidéo. Mais tant que c’est gratuit et immédiatement disponible et qu’il n’y a pas de répression sérieuse de la part du gouvernement, un nombre croissant d’ internautes continueront à choisir cette option.