Après avoir alerté l’opinion publique à travers le réseau social populaire ‘’Facebook’’ et dénoncé l’incompétence des autorités locales à leur trouver une solution de leur recasement, elles ont fini par hausser leur ton et élever leur cri de détresse. Pas loin de chez eux, ils ont choisi d’investir femmes et enfants le périmètre de « Sahatt Echouhada » de la « Souika » de Tigditt. A menu de leur manifestation ce sont de soutes barrées avec des bacs à ordures et des branchages qu’ils ont allumé de feux tandis que les nouveaux marchands de légumes, pour la plupart évincés de « souk Aïn Sefra » sont venus s’installer le plus tranquillement de monde. Vers le milieu de la journée, les familles sont revenues à leur « précarité » donner à manger à leurs enfants laissant derrière elles un tableau de la « Souika » donnant une image désolante où se mêlent véhicules, cendres et bacs à ordures de l’Entreprise de nettoiement. A l’entrée nord du marché couvert abandonné, c’est un monticule d’ordures puant qui est resté. Les gens du voisinages estimes que c’est le résultat de l’incompétence de responsables qui sont restée insensibles aux cris de détresse né de la peur d’être un sacrifice gratuit d’un effondrement de leurs humbles demeures séculaires. En effet, à Mostaganem, le vieux bâti moderne et traditionnel (Derb et Tigditt) ont été depuis toujours un casse-tête pour les autorités locales sans trouver la bonne formule pour solutionner leurs cas. C’est presque le début du Mois de Ramadan et cet évènement des failles du précaire de Tigditt vient comme un pavé dans la mare alors que Mostaganem est sous le coup d’un confinement partiel qui a du mal à être respecté par l’incivisme de certain et ce, avec tous les risques que cela suppose. Certains de ces malheureux, dont ils existent de pareils, en plein centre-ville dans la zone du Derb supérieur et du plateau de la marine, se disent franchement amers et déçus de ce que aucun élu communal ou député n’a daigné les accompagner dans leur légitime revendication d’un toit de secours. On aurait compris que tout les responsables locaux sont incompétents à assurer la prise en charge de ce problème à risques et que c’est bien le wali de Mostaganem à qui échoit le pouvoir de trouver une solution qui peut cacher un véritable dilemme. Ce moment est mal choisi pour les uns et bien choisi pour d’autres mais le problème, il est toujours là et appelle à une solution où la raison et la sagesse sont de mise et doivent prévaloir avec finesse et tact, plus que jamais car il est question, semble-t-il, d’assistance ou de non assistance à personnes en danger…