En effet, le service du contentieux de l’OPGI se heurte à un double casse-tête quand il aborde ce sujet. D’un côté, il est quasiment impossible d’ester les mauvais payeurs en justice car cela pourrait ruiner le budget de l’office et d’un autre côté l’apport sociopolitique de cette problématique a fait qu’il fallait temporiser et suivre les moyens les plus doux pour contraindre ces locataires à payer leurs dus car même au cas où des décisions de justice sont rendues au profit de l’organisme, ces familles ne pourront en aucun cas payer les redevances des arriérés de plus de 120 mensualités à raison de 2500 /mois d’où la voie de l’éviction de ces locataires récalcitrants ce qui aggraverait la situation au plan politique. Selon nos sources sûres, plus de 60% des bénéficiaires de ces logements ont été vendus aux tiers par ces locataires dépourvus et ces nouveaux acquéreurs hésitent à venir payer le loyer par crainte d’être détectés car le logement social est une propriété de la collectivité nationale et de ce fait il inaliénable et incessible à moins que l’intéressé puisse présenter un dossier de désistement ce qui n’est pas le cas.