Le problème du logement n’a jamais cessé de régner en maitre absolu dans notre pays. Aucune ville des 48 wilayas n’a été épargnée. Des milliers de familles ont été jetées volontairement ou involontairement dans la rue. Quant aux listes des bénéficiaires affichées ont toujours suscitées des controverses et des mécontentements du fait des irrégularités relevées. Qui est responsables de ce marasme et de cet état de fait qui ne cesse de mettre à mal la gestion du logement devenu la problématique et le centre de toutes les tensions. ? Malgré toutes les lacunes et problèmes engendrés lors de la distribution des logements, aucune mesure n’a été prise pour sanctionner le ou les responsables qui sont à la base des forfaitures et du chaos qu’engendre l’injustice et l’iniquité dans la répartition des quotas d’où l’application des deux poids et deux mesures et ce à chaque distribution à Mostaganem. Par ces temps qui courent à l’approche de la saison d’été, certains responsables préparent assidument leurs prochaines vacances ou du moins ceux de leurs enfants et de leurs épouses. , et s’en fichent éperdument des miséreux Mostaganémois qui végètent depuis des mois voire des années sous des tentes ou autres habitats de fortune, tandis que certains sont carrément jetés dans la rue avec leur enfants et ce à l’approche du mois sacré de ramadhan. La situation s’avère déplorable, alors que des centaines de logements finis restent fermés en attendent leurs acquéreurs. L’Algérie est l’un des rares pays qui bat le record du monde en matière de déperdition de temps dans la distribution de logements. Le temps pour qu’un « logement fini » soit attribué dépasse souvent de loin la durée de sa construction. La notion du temps est souvent mésestimée par nos responsables alors que le citoyen algérien n’a jamais cessé de prendre son mal en patience.