Finalement, la saison estivale ne cesse d’attiser l’appétit de certains ‘’énergumènes’’ qui se sont autoproclamés ‘’gardiens ‘’ des balcons du front de mer de Mostaganem. Suite au flux de personnes que connaissent de jour comme de nuit ces lieux de détente, ces ‘’malfaiteurs’’ semblent trouver la bonne aubaine pour rançonner purement et simplement les bons gens en quête d’un repos bien mérité en cet été qui s’annonce assez caniculaire. Armés de gourdins, ces ‘’M’targuia’’ se pointent au nez des automobilistes qui stationnent en réclamant la somme de 100 dinars, et malheur à celui qui ose réclamer. Notons que ces coins sont situés le long du littoral, assez éloignés des deux stations balnéaires (Salamandre et Sablettes) et échappent de ce fait à toute sécurisation. Pas plus qu’hier, un estivant véhiculé, accompagné de ses membres de famille, a été si malmené par l’un de ses ‘’bandits’’, pour avoir osé dire que l’accès à la mer est gratuit. Il a fallu l’intervention d’autres personnes venues à son secours pour échapper sain et sauf aux mains de ces individus qui tentent de faire main basse sur ces biens publics. Rappelons en ce contexte, que les balcons ont été inscrits dans le cadre de plusieurs projets d’aménagement du front de mer et l’élargissement de ses accès. En ce sens, les travaux ont touché la réalisation de cinq de ces nouveaux balcons, dont 7 autres ont été déjà lancés, pour atteindre le nombre d’une douzaine de balcons avec une magnifique vue sur la mer , à commencer par l’entrée ‘’est’’ de Mostaganem jusqu’aux Sablettes. Malheureusement, ces très jolis balcons ont fini par se faire ‘’approprier’’ déjà par des bandes d’individus qui ne cherchent que s’enrichir sur le dos des autres en usant de la force et le recours à la violence. Face à ce déplorable constat, les citoyens qui ne cherchent que la quiétude, interpellent les autorités concernées pour la totale assurance de la sécurité de ces lieux si accueillants et si calmes, mais, troublés par la présence de ces bandits qui tentent d’imposer leur diktat.