La violence dans les stades est devenue désormais une mode d’expression agressive et tend à se caractériser par l’envahissement de terrains par de pseudo-supporters, qui ne cesse de marquer les dernières rencontres des deux championnats professionnels en Algérie. Face à cette recrudescence de brutalité, tous les regards ont fini par se braquer vers la FAF, qui est censée agir pour y mettre un terme, même si elle n’est pas la seule concernée par cette interminable lutte contre ce fléau qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes dans les stades algériens. Ailleurs, un simple jet de projectile ou une agression d’un arbitre entraînent l’arrêt du match. Or, en Algérie, les envahissements de terrains sont devenus une monnaie courante et une pratique dangereuse de la part d’énergumènes, et ne poussent pas souvent a amener certains arbitres à arrêter le match en raison de l’injonction de certaines parties influentes. Le phénomène de la violence dans les stades reste inacceptable et si étranger à la société algérienne, car le football qui demeure le sport-roi en Algérie doit être un facteur d'unité, et ne doit absolument pas devenir un facteur de division, à travers ces scènes de vandalisme aux retombées fâcheuses. L’intrusion des supporteurs dans les stades constitue déjà un véritable danger pour les vies humaines, d'où l'impératif de prendre des mesures fermes à l'encontre des équipes dont le public est à l'origine des actes de violence commis au niveau des stades. La violence dans les stades a pris, ces dernières années, une ampleur telle qu'il devient plus qu'urgent de s'y pencher sérieusement. Il reste, à présent, aux responsables du secteur d'en tirer toutes les conclusions et d’y apporter les solutions qui s’imposent.