La ville de Mostaganem étouffe, l’aménagement répétitif de son plan de circulation ne semble point faire face à l'énorme flux de véhicules empruntant son centre-ville. Il se sature en quelques jours, après sa mise en application. La venue des milliers d'estivants véhiculés venant du Sud et des autres villes du pays viennent de la noyer davantage ! Déjà, certains citoyens proposent de fermer le centre-ville aux véhicules et le transformer juste en une aire piétonnière, pour soulager la perle de la Méditerranée qui s'étrangle d''un été à l'autre. Face aux immenses bouchons qui prennent naissance tôt le matin, sur les rues qui mènent au centre-ville, certains automobilistes ont tant de mal à garder le calme en attendant souvent pendant des heures pour se libérer. D'autres frisent la crise de nerfs à la recherche d'une place de stationnement au centre-ville, dont tous les accotements de rues sont occupés du matin au soir. Cette situation est devenue pour beaucoup une source de stress au quotidien. A cette confusion générale s'ajoute la présence de ces parkings anarchiques, gérés par des gardiens autoproclamés qui réclament un droit de stationnement en tous lieux ! Désirant en savoir davantage sur cette drôle de situation de la circulation routière en ville, un ingénieur occupant un poste au sein de la direction des travaux publics et sollicitant garder son anonymat, affirme que le nombre de véhicules circulant en ville s'élève de jour en jour , varie déjà de 6.000 à 10.000 véhicules/jour et a tendance à doubler en ces jours d'été où des milliers de vacanciers véhiculés débarquent sur le littoral Mostaganémois en se rendant quotidiennement en ville pour de multiples besoins. A ce titre, il déclare qu'aucun plan de la circulation des véhicules en ville ne parviendra à contenir un tel flux, car le centre-ville de Mostaganem a été conçu pour recevoir un nombre restreint d'automobiles.