Les soirées ramadanesques de ce mois sacré sont très animées. Des soirées musicales sont organisées à la station balnéaire de la Salamandre, et attirent de nuit en nuit un public fort nombreux, qui vient de la ville et des localités voisines. La chanson chaâbie, reprend son droit de cité et voit de nouveaux jeunes talents reprendre la relève et organiser des concerts avec la reprise des chansons des maîtres (Bouadjadj et Bettahar), des représentations théâtrales sont également programmées et connaissent un engouement très particulier en ce mois sacré, de la part d’une foule qui assiège la maison de la culture juste après la rupture . Quant aux salles de spectacles des hôtels de la cote, elles organisent depuis la première nuit du Ramadhan, des soirées musicales animées par des chanteurs et chanteuses de renom. D’autre part, tous les soirs, le centre-ville est pris d’assaut par des milliers de familles qui sillonnent en toute quiétude les rues commerçantes de la ville, face à une présence discrète mais fort rassurante des éléments de la police nationale qui veillent pour le maintien de la paix publique . Un père de famille , M.H.A, retraité de l’éducation, accompagné de sa dame et ses 03 petits enfants, déclare tout heureux : «Voilà plus d’une dizaine d’années que je n’ai pas pu voir une telle ambiance avec une telle tranquillité , Mostaganem nous a habitué à être boudé depuis si longtemps par ses enfants d’un Ramadhan à un autre ,mais cette année semble faire l’exception , que Dieu nous protège du mauvais œil ! « . La périphérie connait également une certaine animation, grâce à l’amélioration du cadre de vie des cités urbaines, dont l’éclairage public suffisant, l’aménagement de lieux de détente et la mobilisation du mouvement associatif qui tient à égayer les lieux par l’organisation de soirées culturelles avec les moyens de bord . Mostaganem se réveille de sa longue léthargie, et tend à reprendre son image d’autrefois, celle de la ville des arts, de la musique, du théâtre et de la joie !