
C’est un épicier assez « avancé » dit-on, cherchant la paille ! Il a transformé l’arrière boutique en dépôt d’ordures. Il vendait sereinement, ses produits, pour la plupart avariés. Des gâteaux aux asticots, ses tablettes de chocolat dévorées par les souris, du beurre rance, plein de traces de dents de rongeurs, des bananes pourries, des « yaourts frais » périmés, des boites de conserves dilatés « je mange moi-même de tout ce qui se trouve ici, a répondu candidement le commerçant, et je ne m’en suis jamais trouvé mal ». Un estomac carré, je suppose ? Et, un appétit féroce.