Aujourd’hui, cette directrice est évincée de son poste et dans une lettre (dont le journal détient une copie), elle affirme qu’il a été mis fin à ses fonctions suite à une correspondance adressée au ministère de la santé par le directeur de l’hôpital de Sidi Ali. Cherchant des explications, la dame n’a pu recevoir en guise de réponse que les propos suivants : ‘’je ne suis pas à l’aise avec vous’’ et ‘’je ne peux travailler avec toi’’. Selon la dame, le Directeur l’a juste convoquée dans son bureau, le 21 du mois de janvier de l’année en cours et lui a signifié qu’elle ne peut continuer d’occuper le poste qu’elle détient, suite à une notification datée du 3 janvier, c’est-à-dire 18 jours avant. Le jour d’après, le chef de l’établissement installa à sa place un nouveau DRH, venant de la wilaya de Djelfa, qui a travaillé avec lui, selon les dires de la directrice relevée de ses fonctions. La plaignante s’insurge contre de telles mesures qui ne semblent point répondre ni au règlement intérieur de l’hopital, ni à celles édictées par la réglementation en vigueur. Par ailleurs, elle dénonce également, à travers sa lettre, d’autres décisions de ce directeur, touchant à la gestion de l’hôpital et au recrutement du personnel. En dernier, la dame révoquée de son poste, déclare qu’à ce jour, elle occupe juste un bureau réservé à la formation sans faire la moindre tache depuis la date de sa mise de fin de fonctions, et qu’aucune décision n’a été prise pour qu’elle regagne un poste en sa qualité de gestionnaire. Face à sa déplorable situation professionnelle, elle interpelle les autorités concernées pour la rétablir dans ses droits.