Et oui, c’est à Mostaganem, la ville côtière et également portuaire au long littoral longeant la grande bleue méditerranéenne que ça se passe. C’est là, où le poisson est aperçu par le citoyen pauvre, comme étant un aliment populaire ayant glissé par la force des choses dans la consommation de luxe ... Dans cette région fréquentée par tout un grand monde, la sardine ‘’la véritable’’ contrairement aux autres espèces de sardine ,également inabordables, dont l’anchois cédée à 500 Dinars etc…, est vue par la ménagère pauvre comme étant un produit de mer ,très cher. Appelé, jadis, le poisson du pauvre, ce petit aliment marin, lui non plus n’a pas échappé à l’augmentation des prix en cette période se vendant à 600 DA le kilo, voire parfois plus. Notons qu’une portion de 100 g de sardines fraiches apporte environ 160 calories, dont presque 25 g de protéines. Inaccessible à la petite et moyenne bourse, la sardine timidement exposée sur les étals, est mal vue par les citoyens, à faible revenu. Professionnels, amateurs, marchands et autres, tentent d’expliquer cette hausse qui interviendrait, selon eux en ces périodes de fécondation et/ou de reproduction..… Idem pour d’autres poissons, dont les prix n’arrangent pas les pauvres et les démunis, déjà exposés à l'épreuve des prix des autres viandes et également certains autres produits de large consommation. Une petite visite à la poissonnerie du marché couvert de Mostaganem, ferait découvrir au consommateur la cherté de ces produits de pêche, non affichés pour la plupart, se répercutant évidemment sur le prix au kilogramme des poissons. Des prix laissant deviner que cette augmentation pourrait se prolonger aux semaines à venir selon, certains marchands, toucherait aussi d’autres poissons bleus et blancs. Les sardines sont habituellement disponibles entre juin et septembre, mais on devrait en trouver toute l’année et le citoyen prend son mal en patience en espérant déguster ce fameux produit de la mer à partir de ce mois.